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Prétextes

27 juillet 2019

Bonjour!

De retour sur mon blog  pretextes sur canalblog... Le temps est passé et depuis la derniére publication j'ai eu le temps d'en produire de nouvelles... Donc à bon entendeur salut... On se retrouve ici (il y a aussi un lien par Facebook). Bonne canicule! 

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1 septembre 2011

Mais l'anis, Mélanie, Mélanine...

Petit pôème qui m'a été inspiré par Boby Lapointe, aprés avoir lu sa biographie.

Ma Mélanie

Mélanésienne

Avec excés

De mélanine...

 

Ma Mélanie

Mélanésienne

Avec excés

Me fascine...

 

Ma Mélanie

Mélanésienne

Avec excés

Me contamine...

 

Ma Mélanie

Mélanésienne

Avec excés

M'embobeline...

 

Ma Mélanie

Mélanésienne

Avec excés

La Messaline...

 

Ma mélanie

Mélanésienne

Me tanne le cuir

Il faudrait bien

Que je réagisse

Avant qu'un jour

Je ne la mégisse...

 

Ma Mélanie

Mélanésienne

M'a quitté

Pour un fleuriste

Rogomme

Son pénis de Titan

Et gros mélanome!

 

Moralité: Tant pis pour moi

              Je ne pouvais lui offrir

              Qu'un modeste

              Pied d'athléte!

 

 

1 septembre 2011

Bonjour, c'est la rentrée...

Remisez les maillots de bain, les planches de surf, les rabanes et autres accessoires! Il faut s'y remettre! Mais hé ho molo molo hein, n'allons pas nous faire un claquage des le premier jour! Une nouvelle année de labeur montre le bout de son nez, il va falloir reprendre le stylo, la plume, le clavier de l'ordi et s'y remettre. Donc ici même un nouveau txte que je vous ai mittoné aux petits oignons: "L'étrange monsieur Wagner". En feuilleton, un petit morceau chaque semaine, comme le bon saucisson, pas trop à la fois sinon ça gache le goût... Allez à la semaine prochaine ou peut être avant si l'envie me prend.

30 juin 2011

ECRIVAIN...PUBLIC!

Je vous informe que le samedi matin entre 10H et 12h au bar (sans alcool!) O'Taranta rue Jean Jaurés à Tulle je tiens une permanence concernant mon activité d'écrivain public. Durant cette même tranche horaire se tient un atelier de lecture/rencontre où vous pouvez venir lire vos textes ou d'un auteur qui vous tient à coeur. Vous trouverez également dans ce bar de la documentation sur mon activité, les tarifs des prestations ainsi que les façons de me contacter. Le 17 juillet prochain à Merlines, haute Corréze, se tiendra une fête du livre ou je serais présent pour rencontrer les personnes interressées par mon activité ainsi qu'un atelier d'écriture (à la plume et à l'encre!) où il vous sera possible de créer une nouvelle, un poéme etc. Vous pourrez ensuite lire en public votre texte, et découvrir également "en live" quelques unes de mes nouvelles que j'aurais le plaisir de vous lire.

Pour ce qui est de ce blog, on se retrouve prochainement pour une nouvelle...nouvelle!

A bientôt et bonnes vacances à ceux qui ont la chance d'en prendre.

Sylvain PERGE

1 juin 2011

Chaud devant! Fin.

Je les regardais d'un oeil amusé. Des vieux, des jeunes, des tout jeunes. La foie ne se perd vraiment pas dans ce pays, pensais-je. Je ne me souvenais même pas de la derniére fois où j'avais mis les pieds à la messe, ça devait être pour un enterrement...Un marchand de cacahouétes grillées s'approcha et en déposa quelques unes devant moi.Il faisait toujours la même chose. D'abord deux ou trois sur chaque table, puis il repassait 1/4 d'heure plus tard et "par ici la monnaie". Généralement je ne lui en achetais pas, mais ce jour là je lui en prit deux paquets.

Le soleil tapait de plus en plus fort, les ombres s'allongeaient sur le sol, et je commençais à transpirer sous les bras. J'ôtais mon cuir, remontais les manches de ma chemise et me commandais une biére. Lorsque le garçon revint avec ma consommation, je demandais à une sorte de "baba cool" assis à la table voisine de surveiller ma place et allais m'acheter une cuisse de poulet farçi dans une boutique vietnamienne, à côté.

A treize heure je décidais de rentrer chez moi, ne serait ce que pour le chat. En chemin je téléphonais chez Odile. Je laissais sonner dix fois puis raccrochais. Je me sentis soudain trés seul, et songeais un instant à la proposition de Nadia. Je rentrais néanmoins chez moi, ému à la pensée de ce pauvre chat affamé guettant mes pas dans l'escalier, à l'affût de la denrée nourricière....

Je passais le reste de l'aprés midi allongé sur mon lit, le chat repu roulé en boule tout contre moi, à relire "Les rêves de Bunker Hill" du vieux Fante.

FIN.

 

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1 juin 2011

Chaud devant! Partie 13

J'arrivais sur la place du marché où beaucoup de monde se pressait comme d'habitude. Une partie de la place était réservée aux maraîchers, l'autre aux antiquités, et c'est vers ce coin là que je me dirigeais. Il y avait là toute une faune,  du revendeur d'accessoires auto/moto trés usagers, aux professionnels du meuble de style et des bouquins reliés. Je jetais un coup d'oeil sur tous les stands, m'arrétant pour examiner une vieille pendule qui d'ailleurs n'avait plus d'aiguilles, ou un vieux numéro de "Photo Reporter". Je n'achetais jamais rien, mais qui sait? Peut être qu'un jour je tomberais sur l'affaire du siécle... Un côté de la place était réservé aux tables des deux cafés, "Les Tilleuls" et "La Place" (trés original!). je m'installais à une table miraculeusement libre et commandais une mauresque. Il faisait toujours aussi chaud et une odeur de vieilleries mélée à celle des frittes chaudes, des fruits avariés montait dans l'air. Onze heure sonna au clocher de l'église, la porte s'ouvrit et vomit son flot de fidéles endimanchés.

1 juin 2011

Chaud devant! Partie 12

- C'est Jojo qui l'a salopé comme ça! Il est pas possible ce gosse.

Nadia se tenait devant moi, je ne l'avais pas entendu venir. Elle se frottait les yeux, sa blouse déboutonnée ne cachait pas grand chose.

- J'ai du m'endormir me dit-elle

- Je crois oui, allez rabhille toi, tu vas m'exciter lui répondis-je... On peut passer à table. C'est prêt.

Aprés le repas, j'ai fais du thé à la menthe et mis un disque de Pink Floyd "Wish you were here". Nous sommes restés sur la terrasse, assis sur une vieille balancelle défoncée, sans rien dire, à regarder la nuit tomber sur la ville et les lampadaires du parking s'allumer les uns aprés les autres...

Pendant le repas elle n'avait pas dit grand chose, et, la connaissant un peu, je sentais qu'il se passait quelquechose. Finalement alors que je m'apprétais à nous resservir du thé elle se leva, se planta devant moi:

- Voudrais-tu faire l'amour avec moi? me demanda t'elle

Je la regardais interloqué.

- Hé ho, si c'est une blague, je n'apprécie pas du tout.

- Non c'est vrai, tu veux?

- Ecoutes, ce n'est pas que tu ne me plaises pas, mais je t'ai toujours considérée comme une amie, pire comme une soeur, alors... Baises t'on avec sa soeur?

Elle ne répondit rien, mais s'approcha de moi et m'embrassa sur la bouche, trés vite.

- Tu as raison, oublies ça. C'est bête mais je n'arrive pas à trouver quelqu'un.

- Pourtant, lui dis-je en lui caressant la joue, tu es trés belle.

Elle eut un petit rire et m'embrassa la main.

- On peut tout de même se coucher et dormir, comme frére et soeur? Non?

- O.K. lui répondis-je

Nous nous sommes couchés. Elle avait enlevé sa blouse et son petit slip blanc, moi j'avais gardé le mien.

- N'aies pas peur je ne te violerais pas plaisanta-t'elle.

- Si tu les dis!  

Et je l'otais.

Elle s'approcha de moi, nos corps se touchaient. Je ne m'endormis pas tout de suite. Au travers des stores vénitiens baissés la lumiére d'un lampadaire du parking filtrait. On entendait le grésillement de son transformateur. Au plafond quelques mouches finissaient leur toilette, ou peut étre leur dîner. Je n'ai jamais compris pourquoi les mouches se frottent les pattes comme on se frotte les mains. Nadia était tout contre moi, une jambe passée par dessus les miennes, son visage contre mon épaule, je sentais la point de l'un de ses seins sur ma poitrine. Je n'osais pas bouger. Finalement le sommeil a gagné la partie.

Vers huit heure du matin j'ouvris les yeux.

Je mes suis levé et suis allé à la cuisine. Aprés avoir mis la radio en sourdine et la cafetiére en marche, je me suis attaqué à la vaisselle. Ensuite, je suis sorti sur la terrasse ma tasse de café à la main et me suis assis sur la balancelle. J'ai du m'endormir car lorsque j'ai ouvert les yeux le soleil frappait dur, et dans la cuisine Nadia finissait son petit déjeuner, debout prés de la table, uniquement vétue de sa blouse déboutonnée.

- Hello, me dit-elle, bien dormi? Je n'ai pas osé te réveiller. Tu veux du café?

- Volontiers, merci. Quelle heure est il?

- Neuf heure et demi.

- Houlala...Tu bosses aujourd'hui?

- Hélas oui, je reprends à treize heure, aux urgences.

Quelle vie pour ce petit bout de femme pensais je, j'ai repris du café et me suis installé à côté d'elle sur un tabouret bancal.

- J'ai rendez vous aux "Tilleuls", à onze heure, tu viens avec moi? Il y aura Odile et certainement Xavier et Alicia.

- Je crois que non car j'ai pas mal de choses à faire ici, mais peut-être, enfin je verrais.

- Nous y serons jusqu'à la fermeture de toute façon.

Je la laissais finir son petit déj' et allais prendre une douche. L'eau était presque froide, le savon sentait la lavande... Je m'habillais rejoins Nadia dans la cuisine. Elle rangeait la vaisselle. Elle se retourna, vint vers moi. A contrejour elle semblait nue.

- Je vais prendre une douche me dit-elle, si tu veux me laver le dos...

Je lui souris et pensais "La voilà qui recommence!". Dehors un klaxon d'ambulance se mit à gueuler (signe du destin?). Dans la salle de bain j'entendis l'eau de la douche commencer à couler. Je pris un stylo et sur une feuille volante que je coinçais ensuite prés du téléphone, écrivis: A bientôt.

Je ramassais mon blouson et sortis.

 

A suivre...

 

11 mai 2011

Chaud devant! Partie 11 "Nadia"

De l'autre côté j'entendis du bruit (bon signe!), des pas, et la porte s'ouvrit.

- Tiens salut l'artiste me dit elle.

- Hello ma muse ça baigne? lui répondis-je en l'embrassant sur les joues. On dirait que toi aussi tu as chaud.

Elle avait l'air de n'être vétue que d'un léger peignoir.

- C'est affreux, c'est ma deuxiéme douche de l'aprés midi.

- Tu bossais ce matin?

- Ouais, jusqu'à treize heure. Mais allez entre, ne reste pas sur la palier.

J'entrais et lui collais mon sac à provisions dans les bras.

- Voila de quoi nous occuper un momment, tu verras, il y a de tout et même plus. Il est là ton homme?

- Non, il est chez sa grand mére pour la semaine. Installes toi, j'arrive, je termine dans la salle de bains.

Je tournais un instant dans la salon. Peu de décoration, une vieille télé dans un angle avec à côté une antique chaine HiFi et un matelas en guise de canapé recouvert d'un tissu indien. Aux murs peu de choses, une ou deux lithographies encadrées, quelques cartes postales... Il faisait un peu frais car les stores étaient à demi baissés. Je m'assis.

- Sers nous à boire me cria t'elle, il y a du coca, des jus de fruits au frigo, tu choisis. Tu es seul en ce moment?

- Non, enfin presque, mais ce soir oui.

J'allais à la cuisine et revins avec deux verres pleins de jus d'orange et glaçons. La porte de la salle de bains était ouverte et je regardais Nadia tout en lui tendant son verre. Elle avait retiré son peignoir et était juste vétue d'une petite culotte blanche. Elle avait les os saillants et de tout petits seins.

- Si tu m'avais connue avant Jonathan, de véritables pamplemousses. Enfin...

Elle enfila une sorte de blouse et nous sommes retournés au salon. Nous avons parlé de choses et autres, assis sur le canapé. Plus tard nous avons allumé la télé et regardé une vieille série américaine. Nadia s'appuyait contre moi. A un moment j'ai senti que sa tête glissait, je la regardais, elle s'était endormie. Il était presque dix huit heure trente.

Normal me dis-je elle s'est levé à cinq heure du mat' pour aller bosser. Je jetais encore un oeil sur la télé, puis délicatement me levais. J'allais jusqu'à la cuisine et déballais mes achats. Des tomates, des miettes de thon en boite, du jambon de parme et même des caillettes Ardéchoises, aux herbes et à la pomme de terre. Des brochettes, du vin, du jus de fruits (naturel, sans colorants et hors de prix!). J'ouvris la porte fenêtre et sortis sur le balcon. O.K, il y a encore les deux moellons (piqués un soir sur le chantier en face), et il reste du charbon de bois. En cinq minutes j'avais allumé le feu et les brochettes cuisaient... Je me servis une biére, préparais une salade de tomates à l'huile d'olive et au thon et mis la table. Tout en surveillant les brochettes je feuilletais un numéro de "Elle" maculé de sauce tomate qui trainait dans un coin.

 

A suivre...  

2 mai 2011

Rectificatif!

Holala la boulette! Mais non ce n'est pas grave, la partie que je viens de publier aujourd'hui est la parti 10 de "Chaud devant" pas la 9, mais vous pouvez aussi l'appeller 9bis.... Faites comme vous voulez... Tiens un petit message publicitaire (remarquez que la personne dont il s'agit est décédée en 1990 donc elle s'en balance un peu....) mais bon... Donc faites un saut sur Wikipédia et tapez (pas trop fort!) Gaston Criel. Vous découvrirez un auteur méconnu et à découvrir. Je vous conseille "L'os quotidien". C'est beau, bien écrit et ça se ronge sans frein...sans faim et sans fin. Bonne lecture. Ah derniére chose on doit pouvoir encore en trouver chez l'éditeur Samuel Tastet. Une toute derniére les gens qui habitaient Lille dans les années 1970/80 on dû le rencontrer, il officiait le soir comme barman dans un troquet appelé "La voix lactée", et avait aussi eu droit à un portrait "maritime" dans le journal d'alors:"Le Clampin".

2 mai 2011

Chaud devant! Partie 9

Je jetais un coup d'oeil à ma montre et décidais d'aller faire un tour chez Nadia. Au passage je prendrais quelques victuailles et peut être pourrions nous passer une soirée agréable, sur la terrasse, tiens pourquoi pas des brochettes, avec un bon Sidi Brahim... Aprés m'être arrêté chez "l'arabe" et fais quelques emplettes (finalement j'optais pour le Boulaouanne) je me dirigeais vers le groupe d'immeubles, style H.L.M. mais de qualité "supérieure" où habitait mon amie  et son jeune fils Jonathan. J'avais connu Nadia l'année précédente lorsque je suivais des cours en fac de lettre afin de décrocher l'équivalent du baccalauréat. Je ne l'obtins pas mais me fis une amie. C'est déjà ça non? Nou s nous étions ensuite perdus de vue pendant quelques mois, mais elle fût une des premiéres personnes à qui je rendis visite à mon retour de Marseille. Elle était divorçée et vivait seule dans un petit deux piéces avec son fils âgé de trois ans. Mince, blonde elle ressemblait à ce mannequin ayant eu son heure de gloire dans les années soixante, Viva. J'arrivais au pied de son immeuble, devant lequel une vieille bagnole finissait de subir les derniers outrages de la part d'une bande de kids (blacks et beurs). Je passais à côté d'eux et en vis un en train de lacérer consciencieusement la banquette arriére avec son cran d'arrêt. Dans le hall de l'immeuble les portes vitrées n'étaient plus tellement vitrées et les boites aux lettres béantes, portes arrachées ou tordues. Je regardais néanmoins celle de Nadia, elle était vide... Les murs étaient sales, couverts de graffitis et, me souvenant que l'ascenseur sentait la pisse de milles chats je préférais monter à pied. Il n'y avait plus de minuterie, je montais dans le noir. Au deuxiéme, sur le palier, deux kids d'environ douze ans sniffaient du trichlo. Je passais devant eux, ils ne m'accordérent même pas un regard... Je sonnais chez Nadia puis, me souvenant que la sonnette ne fonctionnait plus, tapais à la porte.

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